Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes
50 ans de l’AHAD : une petite histoire de “signes”
Dans un article intitulé « Pêle-mêle pour un musée imaginaire », Jean Clinquart nous rappelait que le patrimoine douanier ne saurait se limiter à des bâtiments, des objets, des images ou des mots.
Il soulignait l’importance de ce qu’il dénommait « les signes », c’est à dire ces représentations appartenant à la symbolique douanière.
Dans cet article (que l’on peut consulter en cliquant ici), il passe en revue ces signes distinctifs de la douane française depuis le cor et la grenade jusqu’à l’oeil à rayons, signe pour lequel il ne cachait pas son attachement.
Depuis sa création, ce sont vers ces « signes » que l’Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes s’est naturellement tournée pour agrémenter ses publications et ses correspondances.
1. L’oeil sur soleil rayonnant
Peu de temps après sa création, l’association emprunte aux emblèmes de la symbolique douanière l’illustre “oeil sur soleil rayonnant” qui figurait fièrement sur le shako des douaniers de l’Empire.
En janvier 1981, il illustre la première page du tout premier Bulletin d’information dans lequel il fait l’objet du commentaire suivant de la part de la rédaction :
“L’oeil entouré de rayons a été placé en tête du Bulletin parce qu’il a été le symbole de la Douane française au début du XIXe siècle. Il a disparu en 1815 des boutons d’uniforme et des plaques de shako, et on ne peut que le regretter. Il est vrai qu’en revanche, il s’est intégré, voici un quart de siècle, à l’emblème du Conseil de Coopération Douanière de Bruxelles. On prétend que l’idée en aurait été suggérée alors par un fonctionnaire des Douanes néerlandaises qui en aurait eu la révélation en compulsant de vieux documents abandonnés par les Douanes impériales lors de l’évacuation de la Hollande en 1814.”
Nous recommandons la lecture de l’article de Caude Pélerin paru dans le n° 198 d’octobre 1984 de La Vie de la Douane, accessible depuis ce site en cliquant sur : “Symbolique douanière: oeil sur le soleil rayonnant” .
En octobre 1984, c’est au tour des Cahiers d’histoire et des douanes des droits indirects de reprendre cet emblème dans son premier numéro.
Cette publication le conservera sur sa page de couverture jusqu’en 1999.
2. Le drapeau des bataillons douaniers
Le drapeau des bataillons douaniers prend le relais et s’impose sur les différentes publications et imprimés de l’association.
Le Bulletin d’information (n° 31) opte dans son édition de décembre 1996 pour un nouveau logo dans lequel figurent le drapeau des Bataillons douaniers, le Musée National des Douanes et les initiales stylisées de l’association.
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C’est au cours du premier semestre de l’année 1999 que les Cahiers d’histoire des douanes et des droits indirects (n° 20) s’orne également du nouvel emblème.
Pour en savoir plus, il est possible de consulter l’histoire du drapeau des Bataillons douaniers en cliquant sur le lien suivant : Précis d’histoire du drapeau des bataillons douaniers.
3. Le cor et la grenade
A la fin de l’année 2018, à l’occasion de la création du site internet de l’A.H.AD., le bureau de la communication de la direction générale prête son concours à la confection d’un logo dédié à cette publication.
L’emblème du cor et de la grenade est alors adopté comme signe distinctif du site internet. Il est mis en ligne pour la première édition du site en janvier 2019 présentée lors de l’inauguration officielle du site par le directeur général des douanes.
Au fil des mois, ce logo voit son emploi se généraliser. Assorti de l’inscription du nom de l’association en lettres de couleur “vert finances”, il est notamment employé dans les correspondances officielles de l’A.H.A.D.
Patrick Deunet