Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes
Sauvetage en mer : quelques instantanés au fil des ans…
Au fil des ans, la revue de formation professionnelle égrène dans ses colonnes les actes de dévouement répertoriés dans les rapports des circonscriptions régionales qui font d’ailleurs souvent l’objet d’un écho dans la presse locale.
Nous en reprenons ci-dessous quelques extraits.
L’équipe de rédaction
Saint-Brieuc
Journal de Formation Professionnelle n° 37 – mai 1954
Basse-Terre – Guadeloupe
Journal de Formation Professionnelle n° 49 – juillet-août 1955
Saint Raphaël : « Plus de 150 personnes sauvées depuis 1966 »
Article de Nice-Matin – La Vie de la Douane n° 157 – 1973
Bravos les douaniers !
La vie de la Douane n° 159 – 1973
L’assistance en mer aux personnes et aux biens
La solidarité des gens de mer est bien connue et les marins douaniers contribuent activement à la développer. L’activité soutenue, discrète et efficace qu’ils déploient, depuis de nombreuses années déjà, dans le domaine du sauvetage des vies humaines et de l’assistance aux biens mérite d’être mieux connue.
Par tout temps, durant toute l’année, des hommes veillent aux différents postes de commandement des unités de surveillance et sont prêts au moindre appel de détresse à mettre en oeuvre tous les moyens aéronavals disponibles pour sauver les marins et plus spécialement les plaisanciers en difficulté.
Dès réception d’une demande d’assistance ou d’un message d’alerte tout chef de bord d’une embarcation douanière est dans l’obligation d’entreprendre même en l’absence d’instructions, l’opération d’assistance ou de sauvetage sous réserve d’en informer sur-le-champ par radio son poste de commandement de rattachement qui, le cas échéant, déclenchera l’alerte en informant notamment les autorités responsables de la coordination des moyens de recherche et de sauvetage à savoir les C.R.O.S.S. (centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) et la Marine Nationale.
Inversement, ces autorités, en cas d’alerte peuvent faire appel aux moyens douaniers en saisissant les commandements navals interrégionaux, qui, dans le cadre des protocoles d’accord passés au plan local, sont habilités à mettre provisoirement les unités aéronavales douanières à la disposition de l’organisme chargé de la coordination de l’opération.
Aussitôt l’alerte déclenchée, les unités douanières de surveillance maritime cessent leurs missions administratives pour se consacrer à l’opération de sauvetage ou d’assistance.
Dans ce domaine les autorités responsables apprécient beaucoup la rapidité d’intervention des moyens douaniers. Celle-ci est en effet grandement facilitée par les multiples liaisons radio qui relient les unités de surveillance entre elles et avec leur poste de commandement (liaisons VHF douane), et avec les stations côtières des P et T les navires en mer ainsi qu’avec les sémaphores de la marine nationale (liaisons VHF marine et plus récemment BLU).
Le bilan 1973 des activités de sauvetage est le suivant : 129 opérations d’assistance et de recherche et 193 personnes secourues, 12 opérations d’assistance aux biens, pour un total de 420 heures.
A. Sitbon
Ancien directeur-adjoint à la direction générale des douanes
Extrait de l’article intitulé « La protection des plaisanciers et du littoral » (La vie de la Douane n° 159 – 1973)