Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes

Monument aux morts de la maison brûlée – guerre franco-prussienne (1870-1871)

Mis en ligne le 1 juillet 2020

Cette étude, due à notre collègue Stéphane Caritte, de l’échelon DOD de Rouen, a pour origine la curiosité d’un autre collègue, François Patte, de la DRD, qui, en passant devant un étrange monument aux morts de la Guerre de 1870 de la région de Rouen, a eu la présence d’esprit d’en prendre des photos et les soumettre à la sagacité des membres de l’AHAD. Après quelques recherches, voici les éléments historiques qui ont pu être mis au jour.

 

(NDLR « Cahiers » –  2011)

 


 

Localisation

 

 

Situé sur les hauteurs des boucles de la Seine, à quelques kilomètres à l’Ouest de Rouen, « La Maison-Brûlée » est un lieu-dit, « à cheval » sur les départements de l’Eure et la Seine-Maritime (coordonnées géographiques du monument 00°55’50″E / 49°20’46″N).

 

Le monument a été érigé sur un parcelle de terrain cédé gracieusement par M. Delaville, maire de la commune de la Bouille à l’époque (site classé depuis 1935).

 

 

Un peu d’histoire

 

 

Après avoir pris la ville de Rouen sans coup férir le 5 décembre 1870, les vingt mille Prussiens du général Manteuffel franchissent la Seine à Moulineaux/La Bouille le 30 décembre 1870 et se heurtent à l’armée du général Roy, commandant les troupes de l’Eure et forte d’environ dix mille cinq cents hommes et quatorze canons.

 

Malgré leur infériorité numérique, les mobiles normands tiennent tête à l’armée prussienne lors de combats à La Maison-Brûlée, à Orival, à Moulineaux, au Château-Robert (actuellement « Château Robert-le-diable ») et à La Bouille les 30 et 31 décembre 1870.

 

Non loin de ces lieux de combats, sur la Risle, se tient l’armée du général Lauriston commandant les forces du Calvados, forte d’environ huit mille hommes et six canons.

 

En total désaccord avec le général Roy sur la manière de mener la campagne, le général Lauriston se refuse à renforcer les troupes du général Roy dans la région de La Maison-Brûlée et maintient ses troupes dans la région de Pont-Audemer jusqu’aux premiers jours de janvier 1871.

 

Ce n’est que dans la nuit du 2 janvier 1871, à 01h15, que les deux généraux concernés reçoivent, du Ministre de la guerre, Monsieur de Freycinet, un télégramme les informant qu’un congé pour cause de santé est accordé au général Lauriston (sur sa demande) et qu’en conséquence le général Roy commandera provisoirement les troupes des deux départements de l’Eure et du Calvados.

 

Dès le 3 janvier, le général Roy met en place les mesures nécessaires pour que ses nouvelles troupes (celles anciennement commandées par le général Lauriston) assurent la relève des hommes ayant subit les âpres combats des 30 et 31 décembre 1870. Ces troupes « fraiches » ne seront donc engagées qu’à partir du 3/4 janvier 1871 lors de nouveaux combats à La Maison-Brûlée, Chateau-Robert, Saint-Ouen-de-Touberville, La Londe, Orival et Bourgtheroulde.

 

Cette « armée de Normandie » (armée non constituée) est composée en grande majorité de gardes mobiles natifs du département de l’Eure, de mobiles du Calvados, de la Charente-Inférieure, du Puy-de-Dôme, des Landes, des Basses-Pyrénées et de l’Ardèche.

 

 

Historique

 

 

Ce monument commémore tout particulièrement les combats livrés aux limites de l’Eure et de la Seine-Inférieure (à l’époque) les 30 et 31 décembre et les 3 et 4 janvier 1871 contre les Prussiens.

 

Un comité de souscription présidé par le vice-amiral baron de La Roncière le Noury (secrétaire M. Mery et trésorier M. Mouton), se constitue et la souscription nationale lancée rapporte rapidement 30 000 francs.

 

Cette somme comprend, en particulier une subvention de l’état et une importante contribution du Conseil Général de l’Eure , qui, sous l’impultion et sur proposition de M. de Saint-Foix et du vice-amiral baron de La Roncière le Noury entre autre, vote, lors de la scéance du 11 avril 1872, un crédit de trois mille francs (six mille selon d’autres sources). Le solde de cette souscription est constitué des participations des départements de l’Ardèche, des Landes, de la Loire-Inférieure et du Calvados en particulier.

 

Vingt mille francs sont consacrés au monument proprement-dit dont douze mille pour la statue.

 

La différence entre le montant de la souscription et les frais réellement engagés permet de dégager un petit capital de 600 francs dont les intérêts devaient permettre la réalisation de l’entretien courant par la mairie de Saint-Ouen-de-Thouberville.

 

L’inauguration a lieu le mercredi 18 juin 1873 devant une foule estimée entre quinze et vingt mille personnes.

 

Au registre des personnalités, assistent en particulier à cette cérémonie :
– le cardinal de Bonnechose, archevèque de Rouen,
– l’évèque de Bayeux,
– l’évèque d’Evreux , Mgr Grolleau ainsi que l’abbé Hugonin,
– le Vice-amiral baron de La Roncière le Noury,
– les généraux Roy, Letellier-Valazé, Merle et Boyer,
– le comte Rampon, député de l’Ardèche,
– le préfet de l’Eure et le préfet de la Seine-Inférieure, M. Lizot,
– les députés des départements concernés.

 

La haie d’honneur est constituée des représentants du clergé de quatorze paroisses des environs, des frères de charité (les Charitons), de pompiers, de détachements de gendarmerie et d’infanterie.

 

La cérémonie débute à 11h30 par le discours du général Roy (commandant les troupes françaises lors des combats de décembre 1870 et janvier 1871) suivi des discours du vice-amiral baron de La Roncière le Noury et du Cardinal de Bonnechose. A l’issue de ces discours une messe est célébrée, messe à l’issue de laquelle le cardinal de Bonnechose procède à la bénédiction du monument.

 

Le monument

 

 

D’une hauteur totale de 6,70 mètres, il se compose d’un large piédestal surmonté d’un tronc de pyramide quadrangulaire d’environ 4 mètres supportant la statue du mobile.

 

 

Ce monument a fait l’objet de plusieurs représentations :
– de nombreuses réductions en bronze ont été réalisées, dont une exposée à l’exposition des Beaux Arts d’Evreux en 1880
– une réduction en plâtre ne représentant que le buste du mobile est signalée dans le dictionnaire de sculpture LAMI
– une médaille gravée par Emile Soldi (diam 30 mm) a été éditée par la monnaie de Paris.

 

 

La statue

 

Elle est réalisée, en bronze, par Aimé Millet, sculpteur renommé qui a travaillé sous la direction de Viollet le Duc. On lui doit, entre autre, le Vercingérorix érigé à Alise-Saint-Reine en 1865 et les statues en bronze de Chateaubiand à Saint-Malo.

Préalablement à son installation à la La Maison Brûlée, elle a été exposée à Paris au salon de 1873, devant la porte principale du palais de l’industrie, sur les Champs-Elysées.

 

 

Réalisée à l’échelle 1/1 (hauteur = 1,85 m), elle représente un mobile, capote retroussée et pantalon dans les guêtres, au repos, la main droite tenant le fusil qui supporte le coude gauche sur lequel la tête se trouve inclinée.

Sur le socle de la statue figurent les mentions : « C. Matifat, Fondeur à Paris » et « A. Millet Sculp. »

 

La pyramide

 

Inscriptions sur la face antérieure :

HONNEUR ET PATRIE
———-
ARDECHE
———-
GARDES MOBILES
———-
EURE
———-

 

Inscriptions sur le côté droit :

LANDES
GARDES MOBILES
———-
LOIRE-INFERIEURE
GARDES MOBILES
———-
BASSES-PYRENEES
COTES DU NORD – MORBIHAN
GARDES MOBILES ARTILLERIE

 

Inscriptions sur le côté gauche :

GENDARMERIE
DOUANIERS – MARINS
12e CHASSEURS A CHEVAL
———-
SEINE-INFERIEURE
MOBILISES D’ELBEUF
———-
CALVADOS
MOBILISES

 

Inscriptions sur la face postérieure :

CHARENTE-INFERIEURE
CALVADOS
FRANCS-TIREURS
———-
EURE-ET-LOIR
SEINE EURE
SEINE ET OISE
SEINE-INFERIEURE
PUY-DE-DOME
FRANCS-TIREURS

 

Le Piédestal

 

Cet élément dessiné par Léon Dupré, architecte à Paris, est réalisé en roche de Saint-Leu avec partie en brique ; y figurent les inscriptions suivantes :

 

CE MONUMENT
EST ERIGE A LA MEMOIRE
DE CEUX QUI SONT VENUS MOURIR ICI
POUR LA DEFENSE DE LA PATRIE
1870-1871
IL RENFERME LEURS RESTES MORTELS
REQUIESCANT IN PACE

 

ELEVE PAR SOUSCRIPTION 1872 INAUGURE LE 18 JUIN 1873

 

Sont fixées, sur la face avant, trois plaques de marbre reprenant, gravés en lettres d’or, les noms des 98 soldats tués dans les combats de Moulineaux, Chateau-Robert, la Maison-Brûlée, Saint-Ouen-de Thouberville, La Londe et Orival.

 

Cette liste est bien celle des tués au combat et non celle des restes de dépouilles mortelles puisque le monument ne devient ossuaire qu’en 1876 tandis que la plaque est posée dès 1873.

 

 

L’aspect douanier

 

 

La présence, sur la pyramide de la mention « DOUANIERS-MARINS » pose questions.

– Des agents des Douanes ont-ils réellement participé à ces combats ? Et dans l’affirmative :
– S’agissait-il de douaniers « terrestres » ou de marins des douanes ?
– D’où étaient-ils originaires ?
– Qui étaient-ils ?
– Où et quand ont-ils combattu ?
– Ce corps de douaniers (qu’ils aient été marins ou non) a-t-il déploré des morts ?
– D’autres monuments du secteur font-ils mention d’agents des douanes ?

 

Participation d’agents des Douanes aux combats ?

 

L’ordre de bataille du général Roy (commandant les forces de l’Eure) au 1er janvier 1871 ne fait pas apparaitre de formation douanière.

Par contre, l’ordre de bataille du général Lauriston (commandant des forces du Calvados) fait état de la présence d’un bataillon de 400 douaniers commandé par le Commandant TARRADON (bataillon appartenant à la 3ème légion du Colonel Vérel).

Les troupes du général Lauriston passant sous le commandement du Général Roy dès le 3 janvier 1871, le bataillon de douanier a donc bien participé aux combats sur le secteur.

 

Douaniers terrestres ou marins des Douanes ?

 

Il convient, afin de déterminer précisément l’origine et les corps d’appartenance des combattants de s’attacher au libellé des mentions portées sur le monument.

Sont repris, pour les mobiles, les mobilisés et les francs-tireurs, le lieu d’origine des combattants suivi de leur formation d’appartenance.

 

Ainsi, par exemple :

LANDES
GARDES MOBILES

signifie clairement qu’ont combattu des gardes mobiles originaires des Landes.

 

De même :

BASSES-PYRENNES

COTES DU NORD – MORBIHAN
GARDES MOBILES ARTILLERIE

veut dire clairement que des artilleurs et/ou des gardes mobiles originaires des Basses-Pyrénées et/ou des Côtes-du-Nord et/ou du Morbihan ont participé aux combats (notons d’ores et déjà l’absence de tiret entre GARDES MOBILES et ARTILLERIE).

 

Cet exemple mérite d’être étudié de très près.

 

La mention « GARDES MOBILES ARTILLERIE  » peut être comprise de deux manières :
– soit ont combattu des gardes mobiles et des artilleurs originaires de ces trois départements,
– soit ont combattu des gardes mobiles, qui étaient artilleurs, originaires de ces trois départements.

 

La lecture de l’état des troupes placés sous les ordres du général Roy au 1er janvier 1871 ne fait pas état de la présence de régiment d’artillerie constitué mais uniquement de batteries d’artillerie de mobiles tous originaires des Basses-Pyrénées, des Côtes-du-Nord et du Morbihan.

 

Ainsi donc la mention « GARDES MOBILES ARTILLERIE » doit être indéniablement entendue comme « artilleurs d’unités de gardes mobiles ».

Le libellé de la mention

GENDARMERIE
DOUANIERS – MARINS
12e CHASSEURS A CHEVAL

est légèrement différent (présence d’un tiret entre DOUANIERS et MARINS).

 

La mention « DOUANIERS – MARINS » peut-être, elle aussi, comprise de deux manières :
– soit ont combattu des douaniers et des marins,
– soit ont combattu des marins des Douanes.

 

Au vu de l’exemple qui précède la logique voudrait que la présence du tiret indique la présence de Douaniers ET de marins, contrairement à la mention GARDES MOBILES ARTILLERIE (sans tiret) qui signifie la présence d’artilleurs des gardes mobiles.

 

La lecture de l’état des troupes placés sous les ordres du général Roy confirme cette option.
Figure, en effet, dans les rôles, la présence d’un détachement de cinquante marins (non douaniers).

Bien que repris dans les effectifs de l’armée Roy, ce détachement n’a sans doute pas activement participé aux combats de fin décembre 1870/début janvier 1871 puisque positionné à Bernay, distante d’environ trente cinq kilomètres à vol d’oiseau, afin d’y maintenir l’ordre.

 

Sachant enfin qu’il parait fort peu probable qu’un bataillon d’environ quatre cents marins des Douanes ait pu être levé, la totalité des éléments précédemment développés indique donc qu’il s’agit bien de Douaniers et non de marins des Douanes qui ont participé aux combats.

 

Région d’origine des agents des Douanes ?

 

En cette époque difficile pour l’armée française, le recrutement s’effectuait au niveau local, par commune et par département. L’origine des combattants est donc certaine.

A l’exception de la batterie des mobiles du Morbihan (artilleurs), l’armée du Général Lauriston dite « armée du Calvados » était composée exclusivement de mobilisés de ce département, c’est à dire de natifs du Calvados ou y exerçant leur activité avant leur mobilisation.

Le bataillon des Douanes étaient donc constitué d’agents en poste dans ce département (et vraisemblablement natifs du Calvados pour la plupart).

 

Qui étaient-ils ?

 

Dans la documentation consultée, seul le nom du chef du bataillon, le commandant Tarradon a été retrouvé.

Il ne faut cependant pas négliger le fait que ce bataillon, bien que repris nommément en tant que « bataillon de douanier » dans l’armée du général Lauriston, était intégré à la 3ème légion du Colonel Vérel au titre de « mobilisés du Calvados ».

 

En conséquence rien ne permet d’affirmer que le Commandant Tarradon était un chef de bataillon de l’administration des Douanes mais qu’il était, peut être, issu du corps des officiers de l’armée « régulière » ayant en charge, pour la circonstance, le commandement du bataillon de douaniers.

 

Sur le monument (reprenant le nom des tués lors des combats) la mention « Douanes » ou « douanier » n’apparait pas.

 

Par contre apparait 4 fois la mention « Calvados » :
– Huguet, mobilisé du Calvados
– Lubin, lieutenant de mobilisés, Calvados
– Marie, mobilisé du Calvados,
– Pascal, capitaine de francs-tireurs, Calvados
L’étude de ces éléments sera effectuée dans un point suivant.

 

Où et quand ont-ils combattu ?

 

Comme il a été vu dans la partie « un peu d’histoire », le général Lauriston maintient ses troupes sur la Risle à quelques dizaines de kilomètres affrontement de La Bouille/Moulineaux jusqu’aux premiers jours de janvier 1871.

 

Les troupes du général Lauriston passent sous le commandement du général Roy le 3 janvier et sont engagées dès le 4 janvier 1871.

Le bataillon de Dounier n’a donc, en toute logique pas pu participer aux terribles combats des 30 et 31 décembre mais a très certainement participé aux combats qui ont débutés dès le 3 janvier à La Maison-Brûlée, Saint-Ouen-de-Touberville, La Londe, Orival, Bourgtheroulde et au Chateau-Robert.

 

Des pertes ?

 

Les liste des 98 soldats tués se présente de la façon suivante : nom / grade et/ou fonction éventuellement / unité d’appartenance / lieu d’origine.

 

Comme précisé supra, la mention « Douane » ou « douanier » n’apparait pas dans la liste des combattants tués.

Par contre apparait 4 fois la mention « Calvados » :
– Huguet, mobilisé du Calvados
– Lubin, lieutenant de mobilisés, Calvados
– Marie, mobilisé du Calvados,
– Pascal, capitaine de francs-tireurs, Calvados

 

Concernant, le capitaine Pascal, il est repris nommément dans le rôle de l’armée du général Roy comme commandant du corps-francs du Calvados. Ce n’est donc pas un douanier.

 

Bien que non retrouvé dans les documents consultés un raisonnement identique peut-être tenu concernant le lieutenant Lubin, étant entendu, de plus, qu’il est raisonnable de penser que si le lieutenant Lubin avait été lieutenant des Douanes cette appellation aurait certainement prévalue sur celle de lieutenant de mobilisés.

 

Cette logique, même si le doute est plus important, peut-être appliquée aux mobilisés Huguet et Marie.

 

Compte tenu du taux de pertes global (de l’ordre de 0,5%) lors de ces combats, et sachant que les « journées terribles » ont été celles des 30 et 31 décembre lorsque l’armée du général Roy affronte seule les forces prussiennes sans l’aide de l’armée du Calvados, il est tout à fait admissible que les douaniers (qui représentaient 2% de l’effectif global de l’armée Roy à compter du 3 janvier) n’aient pas eu à déplorer de tués lors de ces affrontements.

 

D’autres monuments du secteur font-ils mention d’agents des Douanes ?

 

Des contacts avec les spécialistes de l’histoire locale, la visite du monument du Chateau-Robert commémorant les évènements ainsi que la visite des monuments aux morts des hauts-lieux de ces combats ne donne malheureusement aucune indication relative au bataillon des Douanes engagé.

 

 

Conclusion

 

Il est donc possible d’affirmer qu’un bataillon d’environ quatre cents douaniers, originaires du Calvados, dont l’unité (ou les unités) douanière d’appartenance est inconnue a participé aux combats de la région à partir du 3 ou 4 janvier 1871 et qu’aucun douanier n’est tombé au champ d’honneur lors de ces affrontements.

Il conviendrait, si cette étude doit être étendue, de confier la poursuite des investigations à un correspondant AHAD de Basse-Normandie afin de rechercher l’existence d’un éventuel journal de marche de ce bataillon dans les archives du Calvados (ou auprès de la DR de Caen), de vérifier le corps d’appartenance du commandant Tarradon et éventuellement de vérifier la présence, à l’époque, dans les effectifs douaniers, d’agents répondant aux noms de Huguet et Marie.

 

 

Annexe :
liste des tués (en trois feuillets)
Ouvrages consultés, remerciements :
– DUVAL (Clotaire), CORPS FRANCS et FRANCS-TIREURS AU COMBAT EN NORMANDIE 1870-1871, éditions de la Diège
– Abbé ODIEUVRE, TROIS COMBATS, 1888
– Lieutenant-Colonel THOMAS, CAMPAGNE DE LA GARDE MOBILE DE L’ARDECHE EN NORMANDIE
-Lieutenant-Colonel ROUSSET, HISTOIRE GENERALE DE LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870-1871 , Librairie des connaissances utiles
– CONNAISSANCE DE L’EURE N°105 et 106, juillet et octobre 1997
– VANDENBROUCKE (Anne), LA MEMOIRE DE LA GUERRE DE 1870-1871 EN SEINE-INFERIEURE, mémoire de maîtrise 2001-2002
– ALMANACH DE L’EURE (année inconnue).
Remerciements particuliers à Monsieur Loiseau, Maire de Saint-Ouen-de-Thouberville pour son accueil et la documentation communiquée ainsi qu’à Clémence pour ses conseils et sa relecture.

 

 

Cahiers d’histoire des douanes et droits indirects

 

N° 46 – 1er semestre 2011

 

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