Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes

A la une: un hommage à Ernest Fort

Mis en ligne le 1 novembre 2019

Editorial

 

Pour notre édition de fin d’année, nous avons souhaité mettre en avant la place et l’importance de l’oeuvre d’Ernest Fort dans le patrimoine douanier. 

 

Pour de nombreux agents des douanes, pour bon nombre d’amateurs de l’histoire douanière et pour plus d’un collectionneur, la discrète signature au bas d’une gravure sur fond ocre illustrant la tenue d’un agent des douanes est à la fois un signal familier et la marque d’un travail de qualité.

 

Ernest Fort, sa vie et ses aquarelles

 

C’est Jean Clinquart qui en parle le mieux dans « La Vie de la douane » consacrée en 1980 au patrimoine. Nous retranscrivons ses lignes dans un article intitulé « Quand Jean Clinquart parlait d’Ernest Fort… ».

 

Le peintre de l’uniforme des douanes

 

Il est indéniable qu’Ernest Fort fait autorité dans son domaine. Est reproduite en deux parties, l’intégralité d’une série d’articles reconstituée par l’équipe de rédaction et anciennement publiée dans les « Annales des douanes »: « Ernest Fort, peintre de l’uniforme des douanes – 1ère partie (1789-1852)» et « Ernest Fort, peintre de l’uniforme des douanes – 2e partie (1852-1910)» (1).

 

Une contribution précieuse au patrimoine douanier

 

Sans avoir jamais été « porteur d’une commission d’emploi », Ernest Fort fait partie de la communauté douanière et son oeuvre est désormais intimement liée au patrimoine de la douane française.

 

C’est en 1971, grâce à une initiative de la rédaction de « La Vie de la douane », que la notoriété d’E. Fort prend une réelle ampleur au sein de la communauté douanière grâce à l’annonce de la publication régulière d’une planche dans chaque numéro « pour faire revivre notre passé ». Dans l’article « Ernest Fort: un manuscrit sur la douane », c’est cette épisode que nous vous invitons à découvrir.

 

Le travail d’Ernest Fort ne saurait être réduit à une simple collection de planches d’uniformes à admirer derrière la vitrine d’un musée. Il est bien plus: il a permis de transmettre un ensemble de valeurs propres à l’histoire douanière et de faire vivre un bien plus précieux: ce « musée imaginaire » dont parle Jean Clinquart, ce musée composé « de signes, de mots et d’images » qui ne se limite pas à un bâtiment où l’on expose des objets …

 

Et après Ernest Fort?

 

A l’époque où Ernest Fort peint sa dernière aquarelle, le « vert finances » n’est plus de mise pour la tenue douanière. Avec l’article « Quand la douane repassait au vert », nous vous invitons à découvrir une tenue oubliée: le prototype modèle 1960.

 

Au terme de la réforme de l’uniforme des douanes de 1993, la rédaction des « Cahiers » se posait la question de savoir qui serait le nouvel Ernest Fort de cette séquence. Plus de 20 ans après, la question reste posée. Xavier Rauch, notre référent en matière dl’uniforme, retrace le grandes lignes de la réforme de la tenue de 1993 sous le titre  « Dans les coulisses d’un changement de tenue » .

 

Bonne lecture

 

L’équipe de rédaction

 

 

(1) Les gravures d’Ernest Fort sont disponibles dans notre Boutique. Pour les fêtes de fin d’année, une promotion est proposée (cliquez ici)

 

 

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