Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes

La Caserne des douanes de Marseille-Joliette

Mis en ligne le 1 mars 2023

 

 

 

Nous reproduisons ci-dessous l’article intitulé « La Caserne des douanes de Marseille-Joliette » initialement publié dans « L’Annuaire des douanes » de l’année 1905  et repris dans le « Journal de Formation professionnelle » de novembre 1953 dans sa rubrique « Chronique du temps passé » . Il nous a paru intéressant de retracer la création de cet ouvrage d’ampleur du patrimoine douanier, non seulement dans sa composante architecturale mais aussi dans sa finalité sociale. Grâce à l’aimable collaboration de M. Denis Cabillic, ce document est illustré de plusieurs cartes postales de sa collection personnelle qu’il nous a autorisé à utiliser. 

 

L’équipe de rédaction

 

 

 

 


 

 

 

Avant que l’oubli ne jette son voile sur les faits de l’année qui vient de s’écouler, il nous a paru intéressant, en tant que modeste contribution à l’histoire douanière, de consacrer une courte notice à la caserne de Marseille-Joliette, dont le personnel a pris possession dans les premiers mois de 1904.

 

Projetée il y a plus de quarante-quatre ans, la construction de cette caserne n’a pu être réalisée que grâce à l’esprit de persévérance dont a fait preuve l’Administration des Douanes ; elle donne un éclatant démenti ceux qui qualifient volontiers de stérile toute tentative de progrès qui ne procède pas de l’initiative privée ; en même temps qu’elle constitue une véritable leçon de choses par ses résultats qui ont consacré aux yeux du Parlement et du pays, la réputation faite depuis longtemps à notre Administration d’être, entre toutes, ménagère des deniers de l’État.

 

Enfin, il nous sera permis, en abordant cette étude, de mettre en relief les efforts dépensés par plusieurs générations de chefs et d’employés pour mener à bien, cette œuvre colossale, hérissée de difficultés ; efforts qu’attestent près de 3,000 correspondances échangées, et dont le couronnement témoigne à la fois de la rare faculté d’adaptation du personnel des Douanes aux tâches les plus éloignées de ses attributions normales, et du constant souci de l’Administration supérieure d’améliorer, dans la mesure de ses moyens, les conditions d’existence des agents inférieurs des brigades.

 

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C’est en 1861, sous la gestion de M. Gasc, directeur des Douanes a Marseille, que prit corps l’idée de grouper dans un casernement spacieux l’effectif des brigades de la Joliette. Un terrain d’une surface totale do 40,000 mètres carrés (exactement 39.549m2,29) situé dans le quartier de la Belle de Mai, paraissait tout à fait favorable à cette installation. Il fut acheté par l’Administration au prix de 672,000 francs, suivant acte passé le 18 février 1862, par M. de Maupas, sénateur, chargé de l’Administration du département des Bouches-du-Rhône agissant en vertu d’une décision ministérielle du 18 février 1861.

 

Mais, avant que le projet de construction ait pu être élaboré, l’Administration se heurta a des obstacles de toute nature qui eurent pour conséquence de le faire ajourner.

 

Il nous suffira pour donner une idée des difficultés soulevées, tant par la Ville que par les propriétaires voisins, de faire ressortir que le prix d’achat stipulé par l’acte du 18 février 1862 fut, au bout de quelques années, plus que doublé par des frais de nivellement, par la construction d’un mur de soutènement, par des honoraires d’architectes et d’avocats, par des frais d’instance, etc.

 

L’Administration des Douanes, ayant remis à la Ville les parcelles destinées à servir de voies publiques, se trouva ainsi être affectataire pendant plus de trente ans d’un terrain de 24,000 mètres carrés environ qu’elle avait payé en totalité 453,124 fr. 94, dont 748,890 fr. 33 avaient été prélevés sut les crédits budgétaires, et 704,232 fr. 61 sur le boni des masses.

 

Lorsque la question fut de nouveau mise à l’étude en 1899, sous la haute direction de M. Bousquet, directeur général, et sur l’initiative de MM. Magnier, administrateur des Douanes, et Macqueron, alors chef de bureau de la comptabilité et du matériel (*) , ce terrain venait d’être rétrocédé au Domaine, et on sait que cette rétrocession amena le Parlement à reconnaître pour la première fois, au profit de la masse, un droit mitigé de propriété sur les biens acquis avec les deniers de la collectivité.

 

Fermement décidée à arriver à la réalisation do projet de casernement qu’elle avait plusieurs fois étudié et abandonné, l’Administration des Douanes envisagea de nouveau à ce moment les diverses combinaisons qui s’offraient à elle.

 

Suivant la procédure usitée en pareil cas, des négociations furent d’abord engagées avec des sociétés ou des particuliers en vue de les amener à construire à leurs frais le casernement nouveau moyennant un bail à long terme ; mais elles ne puaient aboutir, en raison, d’une part, de l’importance des travaux qui réclamaient un capital considérable ne pouvant être amorti qu’au prix d’un loyer très élevé ; et, d’autre part, de la limitation des retenues de casernement du personnel logé, retenues qui, normalement, servent de base au chiffre de location exigible.

 

Il n’y avait dès lors d’autre solution que de faire construire à forfait la caserne pour le compte de l’Etat. La déclaration par laquelle M. Boulanger, rapporteur de la Commission du budget au Sénat, venait de proclamer publiquement la nécessité d’accorder une juste compensation à la masse suite à l’abandon à l’Etat du terrain payé par elle, rendait désirable cette solution étant donné quelle assurait en quelque sorte le réemploi prévu des fonds déjà versés par la caisse du boni et menacés jusqu’à ce moment d’être détournés de leur destination primitive.

 

Aussi l’Administration des Douanes n’hésita-t-elle pas à demander la réaffectation à son service du terrain de la Belle de Mai ; elle chercha ensuite les moyens de résoudre la question au point de vue financier.

 

Pour une construction de cette importance, le concours pécuniaire de l’État était évidemment indispensable. Mais il pouvait se manifester de ceux façons ; soit par l’inscription au budget d’un crédit spécial, soit par une avance consentie à l’Administration des Douanes, en tant que gérant le compte de Masse des préposés, avance qui aurait été constatée sur un compte à ouvrir parmi les Services spéciaux du Trésor, et que la masse aurait remboursée par annuités dans un délai déterminé.

 

Ce dernier mode de procéder était particulièrement avantageux pour la masse. Il avait toutefois grave inconvénient de faire perdre au Trésor, jusqu’à complet amortissement, l’intérêt de la créance recouvrer et de charger d’un article nouveau un compte considéré comme un élément de trouble et de confusion dans la comptabilité budgétaire : c’est vraisemblablement pour ce double motif qu’il fut écarté.

 

Un projet de loi déposé le 16 février 1900 par M. Caillaux alors Ministre des Finances, et converti en loi le 3 juillet suivant, décida la construction de la caserne sur le terrain précédemment acquis, avec imputation de la dépense sur les fonds budgétaires. Cette caserne devenant, une fois édifiée, propriété de l’État en vertu des règles de la domanialité, il fut spécifié dans le projet de loi que, pour tenir compte à la masse de ce qu’elle avait déboursé, il serait établi une « équivalence entre les annuités de remboursement que le Trésor devrait à la Masse et le loyer qu’il aurait à recevoir d’elle, de telle sorte qu’après quelques années l’État ait remboursé à ‘la masse le prix du terrain ».

 

C’était la consécration officielle de la théorie dont M. Boulanger, Sénateur, premier Président de la Cour des Comptes, avait été l’inspirateur au cours de la discussion du budget de 1899, et qui tendait à mettre le patrimoine de la Masse à l’abri d’une mainmise de État, sans qu’il fût nécessaire de conférer à celle-ci la personnalité juridique.

 

L’avant-projet dressé lors du vote de la loi par M. Buyrom architecte en chef du département des Bouches du Rhône, avait évalué les frais de construction, à 3,997,342 fr. 89, et il devait être pourvu au paiement de cette dépense au moyen de crédits échelonnés sur les exercices 1900, 1901 et 1903, la loi ayant prescrit l’exécution des travaux en trois campagnes. Mais une révision plus attentive du devis opérée avec la collaboration de MM. Moyaux, membre de l’Institut, Parnageon, contrôleur général à la Direction des Beaux-Arts, et Buyron, architecte, auteur de l’avant-projet, permit de réduire le chiffré d’évaluation de la dépense, qui, finalement, fut ramené à 3,813,780 fr. 16.

 

Par contre, les lenteurs de la procédure d’adjudication ayant eu pour effet de retarder toute la suite de l’entreprise, les premiers coups de pioche ne purent être donnés que vers la fin de 1901 et la date d’achèvement de la construction se trouva reculée d’une année.

 

En raison de leur importance, l’Administration avait divisé les travaux en 5 lots comprenant : le premier, la maçonnerie ; le second, la menuiserie ; le troisième, la ferronnerie et la serrurerie ; le quatrième, la zinguerie et la plomberie ; le cinquième, la peinture et la vitrerie. Elle s’était réservée pour les autres travaux et fournitures, tels que l’installation de l’éclairage au gaz, des appareils de bain, etc., de traiter de gré à gré avec des entrepreneurs préalablement agréés par l’architecte et par le Ministre et offrant toutes- les garanties désirables.

 

L’adjudication qui eut lieu le 1er août 1901, donna les résultats suivants :

1er lot, : MM. Gestaud, 7.10 %

2e Michel, 24 %

3e Andrea, 19 %

4e Clément, 20 %

5e Ouvière, 20

 

Mais les économies réalisées, par rapport aux évaluations primitives, ont dépassé de beaucoup, malgré certaines majorations résultant d’améliorations jugées réalisables en cours d’œuvre, les rabais souscrits, grâce à la sage prévoyance de M. Buyron (**) , architecte en chef du Département des Bouches-du-Rhône auquel l’Administration avait confié la direction des travaux, et qui a su résister à toutes les suggestions des entrepreneurs.

 

C’est ainsi que pour l’ensemble de la construction, la dépense totale a été inférieure aux prévisions de 128,000 francs environ.

 

Le tableau ci-dessous qui indique, d’une part, les évaluations des devis et, d’autre part, le net des travaux exécutés, fait ressortir, mieux qu’un long exposé, les résultats obtenus, dans cet ordre d’idée.

 

 

 

 

Si on tient compte, en outre, du chiffre total des crédits allongés sur les budgets de 1901, 1902, 1903 et 1904, au titre de la « Construction de Marseille-Joliette », on arrive à cette constatation encore plus édifiante que l’Administration n’a utilisé que les 5/6 environ des sommes mises par le Parlement, à sa disposition. Sans exagérer l’importance de ce fait, il convenait de le retenir et de le relater ici, tant il est en opposition avec les tendances coutumières des services techniques chargés de la construction ou de l’entretien des bâtiments publics.

 

 

Le nouveau casernement de Marseille-Joliette répond-il aux sacrifices que le Parlement a consentis, et au but que l’Administration s’était proposé ?

 

Pour être en mesure de formuler une appréciation décisive sur ce point, il serait indispensable d’entrer dans le détail des dispositions de ce projet, et de placer sous les yeux de nos lecteurs les plans de la construction, ce qui nous obligerait à sortir du cadre de cette notice.

 

Nous pensons toutefois qu’il suffira de retracer dans ses grandes lignes l’installation intérieure de la nouvelle caserne — véritable agglomération de plus de 2,000 habitants — pour juger du résultat obtenu.

 

Comme nous l’indiquions en tête de ce travail, le terrain sur lequel la construction a été édifiée occupe une superficie de 24,000 mètres carrés formant un quadrilatère à peu près rectangulaire, dont la face située sur le boulevard de Strasbourg, mesure 170 mètres de long, et dont les autres côtés sont encadrés par les rues nouvelles de l’Est, de l’Ouest et du Sud.

 

 

L’idée dominante qui a présidé à l’élaboration du plan général de la construction a été de satisfaire à toutes les conditions d’hygiène requises pour les habitations collectives de ce genre, et d’assurer aux habitants, célibataires ou mariés, un confort qu’ils n’auraient pu trouver dans des logements isolés en ville. Mais, comme pour mettre l’agglomération à l’abri des épidémies, et attribuer à chaque agent un logement sain, bien aéré et suffisamment vaste, on disposait d’un espace relativement restreint, il a fallu demander à la hauteur ce que la surface ne pouvait donner.

 

17 bâtisses, disposées en plan, et séparées par des cours spacieuses, laissant largement circuler l’air et la lumière, se prêtent amplement à l’installation matérielle de tous les services.

 

Les bâtiments attribués aux agents mariés sont au nombre de 8 et forment chacun les 4 lignes d’un carré dont les angles ne se rejoindraient pas. Élevés de 5 étages sur caves et mesurant chacun 62 mètres de long, ils sont divisés en maisons distinctes comportant des logements de deux, trois et quatre pièces, toutes éclairées en façade. Chaque logement, peint à l’huile sur 1 mèt. 3o et badigeonné à la colle sur le reste de la lenteur, est pourvu d’un water-closet avec cuvette en grès émaillé blanc, à chasse d’eau. Il a été prévu 178, logements de deux pièces, 302 de trois pièces et 75 quatre pièces, soit en tout 555 logements.

 

Le bâtiment destiné à loger les célibataires est dans une situation absolument indépendante ; il fait face à la cour d’honneur, dont la superficie de 3,720 mètres carrés, se prêtera particulièrement aux exercices militaires. Il comprend 48 chambrées de 4 lits, et, à chaque étage, deux salles de débarras pour le dépôt des malles ; des water-closets avec siège à la turque et chasse d’eau, et deux pièces pour lavabos et lavoirs.

 

Au rez-de-chaussée, une grande terrasse, carrelée en carreaux d’asphalte, donne accès à un bâtiment parallèle, où sont aménagés les services de la cuisine, la buvette, la cantine, les réfectoires avec salles de fêtes, salle de billards, etc.

 

Ce bâtiment comprend, en outre, du côté Est et du côté Ouest, les bains et douches pour chaque sexe, avec entrées indépendantes.

 

Dans le bâtiment situé à l’angle Sud-Est, et élevé d’un étage sur rez-de-chaussée et caves, sont répartis les services de l’infirmerie, comprenant : une salle commune de 12 lits, des chambres pour malades en observation, une cuisine et dépendances, un réfectoire, une pharmacie, une lingerie, deux pièces pour baignoires, des water-closets et un logement pour l’infirmière-chef et l’infirmière-adjointe ; à l’ouest de ce bâtiment se trouvent les préaux des malades, le préau découvert d’une superficie de 370 mètres carrés, planté de tilleuls.

 

Un bâtiment opposé, de mêmes élévation et dimensions, reçoit tous les services de l’école maternelle. Outre les préaux couvert et découvert d’une superficie de 400 mètres carrés, il comprend, au rez-de-chaussée deux classes de 104 mètres carrés chacune, un vestiaire, des water-closets et des lavabos, et, au premier étage, deux logements de maîtresses.

 

Les lavoirs et les buanderies occupent deux bâtiments beaucoup plus exigus, dont le premier étage est affecté au séchage du linge à l’abri : ces deux bâtiments sont reliés par une cour destinée au séchage du linge à l’air libre.

 

L’entrée de la caserne était tout indiquée sur le boulevard de Strasbourg qui est, en effet, desservi par une ligne de tramways aboutissent au Port de la Joliette. C’est sur cette artère principale que se trouvaient également les services d’administration : bureaux, salles de rapports, etc., qui occupent le rez-de-chaussée de bâtiment central. Les étages de ce bâtiment sont affectés aux logements des officiers au nombre de huit, et composés chacun d’une antichambre, de cinq pièces et d’un water-closet.

 

Ajoutons qu’une canalisation des plus complètes assure la distribution de l’eau du canal, non seulement dans les ménages, les lavoirs, les bains et la cuisine, mais aussi dans les cours, pour l’arrosage ; qu’un robinet spécial fournit dans chacun des logements, même les plus modestes, l’eau de ménage et l’eau filtrée pour la boisson, et qu’un dispositif très ingénieux permet d’utiliser le fourneau de la cuisine des célibataires pour chauffer de l’eau servant aux besoins des ménages.

 

Enfin n’oublions pas de signaler le fonctionnement du tout à l’égout dans les divers services, l’installation de paratonnerres sur les parties élevées de la caserne et celle de l’éclairage au gaz dans les bureaux, les escaliers des logements, les cours et les rues.

 

L’attribution des logements au personnel marié présentait de réelles difficultés. L’Administration locale a su prévenir toute cause de mécontentement de la part des intéressés en assignant aux agents un logement en rapport avec leur de famille. S’inspirant des besoins de chacun, elle a dans ce but établi très judicieusement les catégories ci-après :

 

 

Bien que l’Administration se soit attachée à apporter la plus grande sobriété dans l’étude des façades, elle n’a pas voulu que le côté esthétique fût complètement sacrifié et, dans la mesure de ses ressources, elle a tenu compte du vœu exprimé à cet égard à la tribune du Parlement, par M. Carnaud, député des Bouches-du-Rhône. La façade principale, avec sa porte d’entrée décorée d’un haut relief, et ses deux portes latérales s’ouvrant sur la cour d’honneur, accuse une certaine recherche architecturale. Le motif de sculpture, qui orne lu porte centrale et dont nous donnons une reproduction, est parfaitement approprié à la fois à la destination du bâtiment et au rôle joué dans l’histoire du monde par la ville de Marseille. Il représente Neptune et Mercure se détachant sur un horizon de mer sillonné de navires, et est dû au ciseau d’un statuaire de grand talent, M. Raymond Sudre, second Grand-Prix de Rome et deuxième médaille du Salon.

 

 

On voit par cette rapide description que s’il existe sur plusieurs points des frontières de terre et de mer d’importants casernements dont l’aménagement ne laisse rien à désirer, il n’en est aucun qui puisse rivaliser avec celui dont vient d’être dotée la Douane de Marseille, au point de vue du nombre et de la proportion des bâtiments, de leur disposition intérieure, de la parfaite adaptation des locaux aux besoins des occupants et de l’observation des règles de l’hygiène.

 


Notes:
(*) Par suite des mutations survenues, ce furent. MM. Brunes, directeur général,  Toutard, administrateur et Laurent, chef de bureau, qui terminèrent l’oeuvre entreprise par leurs devanciers. Une mention spéciale revient aussi à M. Toubert,  rédacteur, qui leur fournit un concours aussi dévoué qu’apprécié. Il convient également de ne pas passer sous silence la collaboration précieuse qu’ont prètée aux services techniques MM. Vauthier et Pozzo di Borgo, Directeur et inspecteur à Marseille.
(**) M. Buyron a été secondé dans sa tâche difficile par M. Chauvet , inspecteur des Bâtiments civils des Bouches du Rhône, auquel revient une grosse part de la réussite de cette oeuvre.

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Journal de la Formation Professionnelle

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N° 52

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Novembre 1953

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